Trek du Camp de Base de l'Everest
Le Guide Ultime
Il y a dans la vie des moments que l’on n’oublie jamais. Un paysage extraordinaire, une rencontre fabuleuse, une émotion intense, qui reste gravé à l’intérieur, et que l’on ne peut faire partager car la sensation est propre à chacun. Le trek du Camp de base de l’Everest fera indubitablement parti de ces moments.
Atteindre les pieds de la plus haute montagne du monde provoque un sentiment proche de l’extase. Un émerveillement continu. Un spectacle qui ne s’arrête jamais. Et pourtant on souffre, on a froid, on s’essouffle. Peut être est-ce là le prix à payer, la récompense d’un effort mérité qui rend l’instant magique.
Autant être honnête, ce trek m’a mis une claque. D’accord, après 2 semaines en altitude, j’étais content de retrouver un minimum de confort (comprendre : une douche).
Mais qu’est ce que c’était bon. Incroyable, fantastique, hallucinant. Je n’ai pas les mots pour exprimer les sensations, je n’ai que des « waouh », des « putain », des « la vache » et des « c’est ouf » à proposer.
Et pourtant, les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas un garçon facile. Mais là, Everest, Chomolungma ou Sagarmatha de ton petit nom, je l’avoue, tu m’as conquis.
Sommaire
Ai-je besoin d’un permis pour le trek du camp de base de l’Everest ?
Oui, et comme pour les Annapurnas, 2 permis !
- 1 permis pour le trek du camp de l’Everest, un TIMS (Trekker’s Information Management Systems)
- 1 permis pour entrer dans la zone protégée de Sagarmatha (le nom népalais de l’Everest).
Et voici à quoi il ressemble:
Le TIMS vous coutera 10 US$, et l’entrée dans la région protégée de Sagarmatha au Népal environ 3400 NR, soit environ 40€, à régler en espèces.
Il n’y a pas besoin de s’y prendre à l’avance, la délivrance de ces permis se fait en quelques minutes. Pas de stress.
Le Khumbu, comme les Annapurnas, n’est pas limité en nombre d’entrée, donc vous ne risquez pas de vous retrouver coincé à l’entrée, comme ça peut être le cas sur le Torres Del Paine, par exemple.
Prévoyez juste 2 photos d’identité par permis.
Ces 2 permis s’obtiennent au Nepal Tourism Board Office, que vous trouverez sur cette carte (distributeur à l’entrée du bâtiment) :
Vous trouverez toutes les infos sur cette page.
Quand faire le trek du camp de base de l’Everest ?
En théorie, il est possible de faire le trek du camp de base de fin septembre à début juin. Mais les mois de décembre, janvier et février sont tellement froids que je vous déconseille vraiment de vous lancer dans cette aventure, à moins d’être un montagnard aguerri.
Les périodes les plus favorables sont octobre, novembre, mars, avril et mai. L’affluence est donc concentrée sur seulement 5 mois de l’année.
Les ascensions « normales » sur les sommets au delà de 8000m (donc l’Everest) se font entre fin mai et début juin. Après (juin-septembre), c’est la mousson. Il pleut alors toute la journée dans toute la partie inférieure du Népal.
En hiver (décembre à mars), le temps est sec et dégagé, mais au delà de 5000m, les températures peuvent devenir extrêmes (-30°C), et la plupart des cols sont fermés.
Quel budget prévoir pour le trek du camp de base de l’Everest ?
1 € = 120 Roupie népalaise (NR)
Le prix d’une journée de trek pour rejoindre le camp de l’Everest dépendra de votre indépendance vis à vis de l’électronique. Chaque connexion + recharge rallonge la note d’environ 1500 NR par jour, note déjà bien salée.
Et c’est bien logique, car il n’y a pas de route dans cette région du Népal. Tout arrive par avion à Lukla ou à Namche Bazaar, puis est transporté à dos d’hommes, ou de bêtes (mule ou yak) de village en village.
Plus on monte, et évidemment plus c’est cher. Pour infos, il faut 4 jours pour monter une bouteille de coca à Gorak Shep depuis Lukla, ce qui explique son prix qui peut paraître exorbitant, mais finalement correct vis à vis de l’effort fourni. Cela reste moins cher qu’un coca en terrasse à Courchevel…
A Namche Bazaar, le prix est environ 3 fois supérieur à celui pratiqué dans les Annapurnas. Limiter donc l’approvisionnement à ce qui vraiment indispensable : mouchoirs, pq,… Il est possible de négocier, mais on n’obtient pas grand chose, si ce n’est l’exaspération des locaux.
Seuls les articles en laine de yak (bonnets, chaussettes, echarpes) et en rapport avec le yak (cloches, longes), sont plus abordables qu’en ville.
Voici les prix pratiqués. A payer intégralement en espèces :
- Nuit en Logde : 250-500 NR. Avec un guide, vous paierez toujours 500 NR, quel que soit le lodge.
- Repas du soir : 800-1000 NR
- Dhal Bhat : 600-900 NR
- Plat de pâtes : 400-800 NR
- Thé : 90-150 NR
- Coca : 300-600 NR
- Bière (66cl) : 700-900 NR
- Litre d’eau en bouteille : 100-350 NR
- Wifi : 500-1000 NR
- Recharge de batterie : 150-400 NR
Il y a des distributeurs à Lukla et à Namche Bazaar, mais pas plus haut. Penser donc à retirer suffisamment dans l’une de ces banques.
Pour un trek de 8-10 jours de Namche à Namche (de banque à banque), je vous conseille de prévoir 40000 Roupies (environ 300€).
Le vol Katmandou – Lukla est fixe coûte environ 300€. Un porteur entre 12 et 17€/jour, un guide entre 20 et 25€, et il faudra lui payer son billet.
AU TOTAL, C’EST 1500€ DE MOINS QU’ UNE AGENCE INTERNATIONALE !
Si partir en indépendant vous tente, nous sommes capable de vous orienter sur le bon guide et de vous former pour que vous puissiez partir en trek en toute sécurité.
Discutons de votre projet ensemble, nous serons heureux de vous aider à concrétiser ce rêve : https://calendly.com/terredetreks/rendez-vous-informel
Nous vous conseillons également de jeter un oeil à cette excellente formation.
Quelles sont les étapes du Trek du Camp de base de l’Everest?
Les étapes classiques du trek du Camp de Base de l’Everest sont :
- Lukla – Phakding
- Phakding – Namche Bazaar (+1jour d’acclimatation)
- Namche Bazaar – Tengboche
- Tengboche – Dingboche
- Dingboche – Lobuche
- Lobuche – Camp de Base – Gorak Shep
- Gorak Shep – Kala Pattar – Pheriche
- Pheriche – Namche Bazaar
- Namche Bazaar – Lukla
C’est à dire 9 jours de marche + 2 jours d’acclimatation à Namche Bazaar et Dingboche.
Il est possible d’éventuellement s’abstenir des 2 journées d’acclimatations seulement si vous êtes parfaitement acclimatés, en ayant fait le trajet depuis Jiri par exemple.
Pour éviter ces points d’arrêts bondés en pleine saison, il existe quelques alternatives.
1. Ne pas dormir à Lukla (2840m). Si vous avez la chance de prendre un avion en début de journée, autant commencer la marche tout de suite, et atteindre directement Phakding, où l’un des village avoisinants (Tok Tok, Monjo). Depuis Lukla, ce n’est que de la descente.
2. Allez dormir à Khumjung (3780m). La montée sur Namche Bazaar (3440m) est assez rude, et le village lui-même est en pente. Si vous avez un peu d’énergie, atteindre Khumjung (3780m), situé 1h de marche après Namche est une bonne option car à l’abri des touristes.
3. Dormir à Deboche (3820m). Juste en contrebas du village de Tengboche (3860m), le petit village de Deboche offre un bon refuge, en lodge plus confortables que les rustiques préfabriqués arrangés autour du monastère de Tengboche.
Gérer la progression en altitude
C’est le risque le plus important sur ce trek. Plus élevé que sur les Annapurnas car le départ est déjà en altitude (Lukla est à 2840m et Namche Bazaar 3440m).
L’acclimatation sera le facteur clé de réussite du trek.
Attention, car il va presque falloir se forcer à ne pas aller trop vite. Les étapes font en moyenne 4h de marche. C’est peu, et c’est comme ça que Sylvain Tesson et Alexandre Poussin ont atteint le camp de base de l’Everest en 3 jours. Dans un état second, à cause du manque d’acclimatation. Le risque qu’une ascension trop rapide ? Oedème pulmonaire et un coma pouvant entraîner la mort.
Pour s’acclimater, il faut suivre ces 4 règles à la lettre :
- Ne monter que 500m maximum par jour, à partir de 3000m d’altitude, pour aider notre organisme à s’adapter progressivement au manque d’oxygène
- Dormir plus bas que le point le plus haut gravi dans la journée, pour forcer notre corps à s’acclimater à un taux d’oxygène plus bas que celui que l’on stabilisera une fois à l’arrêt.
- Boire énormément, pour éliminer et renouveler plus rapidement l’eau de notre corps. 4 litres par jour. Les locaux recommandent de boire du thé au gingembre, et de la soupe d’ail. On en trouve dans les toutes les auberges. Evitez de boire de l’alcool, même de la bière, qui déshydrate
- Redescendre immédiatement au moindre signe inquiétant. Reconnaître les symptômes du mal aigu des montagnes est primordial, car si un œdème non traité entraîne la mort 1 fois sur 2, descendre permet toujours de résorber le problème, sans séquelle… Migraines, nausées, fatigue chronique, vertiges, perte de conscience, les symptômes sont graduels et progressifs.
Pour rentrer plus dans le détail, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil au contenu de notre formation.
Gérer le froid sur le trek du camp de base
Avoir froid c’est désagréable, surtout quand on ne bouge pas. En haute altitude en journée, même à 5000m, tout va bien. Mais dès lors que le soleil décline, ou qu’il se cache derrière une épaisse masse nuageuse, le froid peut devenir une vrai idée fixe, une obsession, même bien équipé. Surtout lorsqu’on attend que le poêle des lodges soit allumés, à la nuit tombée, vers 18h.
Quand il est l’heure de rejoindre sa chambrette, attention, car elles ne sont pas chauffées. On dort tout habillé, dans un duvet bien chaud (-10°C), et sous une couette.
Parce que si dehors il fait -15°C, dedans c’est à peine mieux…
Le froid, ça s’apprivoise. Voici comment le supporter avec quelques astuces :
- Boire du thé au gimbembre. Le thé au gingembre a de nombreuses vertus. Il stimule la circulation sanguine et aide ainsi à supporter le mal de l’altitude et à mieux digérer. Et ça tombe bien, son côté épicé accroît la sensation de chaleur. Boire du thé réchauffe, alors on y va !
- Porter un bonnet, même pour dormir. Une part importante de la chaleur s’échappe par la tête et le simple fait de porter un bonnet réchauffe.
- Ne pas prendre de douche au delà de 4000m, voire 3500m. En plus, ce ne sera pas de vraies douches, mais des « bucket » (seau) d’eau chaude, à prendre dehors, par 5°C. On sèche, mais on se mouille, on grelote et après il est presque impossible de se réchauffer.Non, en altitude, prennez des petites lingettes.
- Commander un thermos d’eau chaude vers 19h, et mettez le thermos bien chaud dans le duvet. Astuce qui ne marche que sur ce trek.
- S’habituer au froid 1 à 2 mois avant de partir. L’astuce consiste à se couvrir juste un poil en dessous de ce qu’il faudrait. Au début, on a un peu froid, et après quelques semaines on finit par passer l’hiver en polo sans même sans rendre compte.
Comment rejoindre le trek du camp de base ?
Le trek du Camp de base de l’Everest est un trek en boucle, qui doit passer obligatoirement par Lukla et Namche Bazaar. La question se résume donc à : Comment rejoindre Lukla ?
Lukla n’est pas relié à la route. On ne peut donc y aller qu’à pieds ou en avion.
1. L’avion
Prendre l’avion pour Lukla est une expérience en soi.
L’aventure commence à l’aéroport local de Katmandou. Si retrouver sa compagnie est plutôt simple, embarquer dans le bon avion relève du défi.
Les vols pour Lukla ont cela de particulier, que la piste sur laquelle ils atterrissent est extrêmement courte et a été inclinée de 12°. De fait, seuls de petits avions peuvent s’y poser, et ces petits avions ne volent que si le temps est clément.
C’est à dire que si vous avez un avion programmé pour tel jour à telle heure, il y a une très forte chance pour que ce vol soit retardé ou annulé.
Arriver très tôt à l’aéroport maximise donc les chances de prendre un avion, car la météo est meilleure. On vous délivrera, ou pas, un boarding pass obtenu (sa délivrance signifie que l’avion à de grandes chances de partir), avec un numéro dessus.
Ce numéro correspond au combientième vol de la journée de cette compagnie. Si le temps est effectivement beau, alors 40 avions ou plus peuvent décoller dans la journée.
Si le temps est favorable, 40 avions peuvent décoller. S’il est défavorable, aucun avion. Vous ne saurez donc jamais vraiment quand vous décollerez, ni même si vous arriverez à destination ce jour là.
Si tous les vols, ou que juste votre vol est annulé, il faut revenir le lendemain. Mais là attention, car il y a des gens qui ont pris un billet pour ce nouveau jour, et vous n’êtes plus en priorité ! Alors là ça devient beaucoup plus compliqué pour trouver une place.
Voilà. J’ai passé 2 jours à l’aller pour avoir enfin un avion pour Lukla, et 2 jours au retour…
NB : le vol Katmandou – Lukla a un prix fixe de 350$ Aller-retour.
2. La marche
Rejoindre Lukla à pieds consiste à prendre l’ancienne route, celle qu’empruntèrent Sir Edmund Hillary et Tensing Norgay pour gravir l’Everest en 1953.
C’est d’ailleurs aujourd’hui son nom : le Tenzing-Hillary trek. Une route mythique, désertée par 95% des circuits qui préfèrent l’avion, plus rapide et moins fatiguant. L’occasion de retrouver un Népal authentique, préservé du business de l’Everest.
Depuis Katmandou, ce trek consiste à rejoindre Jiri en bus (8-10h) depuis la gare routière de Gongabu (carte ici). Puis à s’armer de courage pour rejoindre Lukla en 7 à 8 jours.
Le parcours est ardu (5 cols à franchir), mais récompensant. 8 jours de marche et de voyage dans un Népal rural, profond, presque sauvage. Pas de boutique, quelques lodge le long du parcours. On traverse champs et rizières, on prend un thé dans un cabanon. Ici les touristes sont rares et les paysans un peu timide. C’est un trek initiatique, où l’on prend le temps. Le temps de découvrir un nouveau mode de vie.
Les étapes de ce trek sont :
- Jiri (1951m) – Shivalaya (1790m) | 3h30 | +450m |-600m
- Shivalaya (1790m) – Bhandar (2100m)| 5h | +1100m |-800m
- Bhandar (2100m) – Sete (2575m) | 6h | +900m |-700m
- Sete (2575m) – Junbesi (2670m) | 6h | +1100m |-900m
- Junbesi (2670m) – Nuntala (2200m) | 7h | +1200m |-1600m
- Nuntala (2200m) – Khari Khola (2100m) | 5h | +400m |-400m
- Khari Khola (2100m) – Lukla (2860m) | 4h | +800m |-100m
Comment faire son sac pour le trek du camp de base de l’Everest ?
La complexité du sac de trek pour le camp de base tient essentiellement à votre capacité à prendre les bons vêtements contre le froid.
Vous passerez 4 nuit à plus de 4900m, et à cet altitude au mois de novembre il fait -10°C dans les lodges. Donc il est indispensable de prévoir un sac de couchage pour -10°C.
Pour vous habiller, partez sur la technique du « système 3 couches« , c’est à dire de multiplier les couches de vêtements pour se protéger du froid. Je vous invite d’ailleurs à lire ce merveilleux article ici : https://terredetreks.com/layering-shabiller-leger-trek/)
Voici quels étaient mes vêtements sur les grandes zones du trek du camp de base de l’Everest :
2500m – 3500m (Lukla, Namche Bazaar,)
- matin : t-shirt + polaire
- journée : t-shirt
- soir : t-shirt + polaire + doudoune + bonnet
- nuit : sac de couchage -10°C
3500m – 4500m (Tengboche, Dingboche, Thorung Phedi)
- matin : t-shirt manches longues + polaire + doudoune + bonnet + gants + écharpe
- journée : t-shirt manches longues + polaire + bonnet
- soir : t-shirt manches longues + polaire + doudoune + bonnet + gants + écharpe
- nuit : sac de couchage -10°C + polaire + bonnet + écharpe
+4500m (Lobuche, Gokyo, Gorak Shep, Dzonglha, Everest Base Camp, Kala Pattar)
- matin : haut & bas thermiques + polaire + doudoune + gore-tex + bonnet épais + gants épais + écharpe
- journée : haut & bas thermiques + polaire + gants
- soir : haut & bas thermiques + polaire + doudoune + gore-tex + bonnet épais + gants épais + écharpe
- nuit : haut & bas thermiques + polaire + bonnet épais + gants épais + écharpe + sac de couchage -10°C
Comment sont les hébergements sur le trek du camp de base de l’Everest ?
De Lukla à Namche Bazaar, on a l’impression de ne jamais sortir d’un village. Les lodge sont presque alignés en continu.
Arrivé à Namche, on change d’échelle. Point de départ de tous les treks de la région, la ville a une capacité d’accueil de plusieurs milliers de personnes. Il y a des lodge partout, dont la qualité des prestations est quasiment identique. C’est à dire très correct.
Oui mais attention. L’Everest est une région courue depuis un paquet d’années, et les habitants sont habitués à voir passer chaque année des hordes de touristes (35000 par an, et 12000 pour le seul mois d’octobre). L’approche est donc très mercantile.
On paie tout dans la région de l’Everest : connexion wifi, recharge de batterie, couette, douche chaude, et la chambre, évidemment. Les habitations sont bien sûr très mal isolées, et il fait vraiment froid à partir de 4000m.
Au delà de Namche, sur le parcours du trek du camp de base, les capacités d’accueil se réduisent drastiquement, et il n’est pas non plus possible de s’arrêter n’importe où. En tant que trekkeur solo, il est parfois presque impossible de trouver une chambre pendant le pic de saison, même en réservant une nuit à l’avance : l’aubergiste préfère louer des chambres complètes à des groupes, c’est plus rentable.
A Tengboche, Dzongla, Lobuche ou Gorak Shep, il est courant de dormir dans la salle à manger. Ce n’est pas si pire, car c’est la seul pièce chauffée. Enfin chauffée, de 17h à 19h… La nuit à Gorak Shep, il fait -10°C dans la chambre. C’est froid.
Mais si on veut vraiment du confort, on peut en trouver. La chaîne Yeti Mountain propose un standing d’hôtel de luxe aux chambres confortables sur presque toutes les étapes du parcours : Lukla, Phakding, Tengboche, Dingboche et même Gokyo. Vous trouvez que ça perd de son intérêt ? mois aussi.
Le trek du camp de base de l’Everest jour par jour
Nous y avons consacré un article entier, et il est à lire ici.
Nos autres articles qui pourraient vous aider
Félicitations ! Vous avez été jusqu’au bout de cet article !
Si vous l’avez apprécié, ou même détesté, n‘hésitez pas à nous laisser un petit commentaire, qui nous aidera à gagner en visibilité.
On vous souhaite un excellent voyage,
Affectueusement,
Angélique et Raphaël
PS : cette page contient des liens affiliés. Cela ne fait aucune différence pour vous et en échange cela nous aide à continuer l’aventure.
Encore un doute ?
Les grands espaces du Népal ravivent votre soif d’aventure, mais entre le mal de l’altitude et le matériel spécifique qui vous coûte un bras, vous préférez remettre ce rêve à plus tard…
Et si on se calait avec un café pour discuter de tout ça ?
Itinéraire détaillé, check-list, hébergement, transports, préparation physique, recommandations générales…On se prend une heure pour discuter de toute la préparation, répondre à toutes vos questions, caler tous les les gros et les petits détails.