Le Ladakh est à l’Inde ce que Tatooine est à la Galaxie ; une terre excentrée, inhospitalière et aride, peuplée de tribus nomades au langage énigmatique, mais dont la réputation en fait un mythe pour le trekkeur en quête de sentiers sauvages.

A l’aventure donc.

Si le visa d’entrée est indien, l’esprit du Ladakh est au Tibet. Des monastères séculaires, érigés en des lieux insolites, qui étendent leur influence à toute une population dont la ferveur spirituelle rythme le quotidien. Isolé au cœur de la montagne, les monastères de Thiksey, Shey, Lamayuru, Hemis, Photoksar ou Spituk abritent encore chacun des dizaines de moines, enseignant aux populations environnantes un bouddhisme ancestral.

Ladakh, Monastère de Thiksey
Monastère de Thiksey

Dans cet espace, des peuples aux origines multiples cohabitent, avec chacun leur mode de vie, hérités de cultures lointaines : les drokpas, ethnie aryenne (pour la petite histoire, aryen n’a rien à voir avec les allemands, c’est un mot sanskrit qui signifie « noble »), vivent en quasi autarcie depuis 2000 ans dans la vallée de Dha, tandis que les nomades Changpa mènent une vie pastorale dans un territoire vierge grand comme la France…

Préservé de la mousson, le Ladakh est une terre désolée et minérale, un plateau rocailleux, à l’exception des rives du fleuve Indus, une des 7 rivières sacrées de l’Inde, où quelques bribes de végétation survivent. Au pied du K2 et de la grande chaîne himalayenne, les sentiers du Ladakh traversent des étendues sauvages et des pics acérés à perte de vue. Chaque col promet de découvrir un horizon immense, une vallée perdue, un monastère, un village oublié, un berger venu faire paître son troupeau…

Ladakh, Moines bouddhistes, monastère de Diskit
Moines bouddhistes, monastère de Diskit

Le tourisme au Ladakh s’est développé certes, mais un tourisme que j’espère responsable. Le Ladakh n’est heureusement pas aussi couru que les sentiers des Annapurnas. Les parcours sont nombreux, mais rendus difficiles à cause de l’altitude, comprise entre 3300m (point le plus bas) et 5800m (pour les cols les plus hauts). Les treks organisés ressemblent à des expéditions, les mules portent tentes, nourriture et équipement pour apporter un confort sommaire mais réel aux aventuriers en herbe. Pour moi, ce ne sera qu’un guide. Je partirai en autonomie, avec un guide. C’est une affaire de choix personnel. Pas un défi.

Alors que promet un trek au Ladakh, si ce n’est l’émotion d’une rencontre improbable après une journée au bord de l’épuisement, l’émerveillement au passage d’un col, l’extase d’une nuit sous les étoiles ou la découverte d’un peuple qui me fera partager, le temps d’un instant, sa joie, ses rêves et ses sourires ?

Ces photos suggèrent quelques heureux souvenirs…

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post last modified:30 mars 2020

Cet article a 2 commentaires

  1. Angélique

    Reste plus qu’à faire de plus belles photos…;)

    1. nadia

      que de belles photos de beau paysage aller moi je mes mais grosses bottines et prend mon sac a dos et hop j y vais aussi !!!! ah attend j ai oublier quelques chose ,??, des gâteaux pour la route beaucoup de gâteaux car y a de la route bisou maman

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